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L’immense majorité des psychologues se mobilise massivement, notamment à travers le boycott du dispositif « MonPsy » qui malmène tant les psychologues que les patients. Voici pourquoi ce dispositif provoque la colère et l’indignation chez les psychologues :


  • c’est un dispositif peu ambitieux qui, après calcul, ne concerne que 0,5 % de la population, avec des critères d’inclusion et d’exclusion plus que restrictifs et d’un total non-sens, ne proposant que 8 séances à l’année (1 séance de 45 min pour le bilan, puis 7 séances de 30 min.), soit 3h30 pour aller mieux.

  • Un principe discriminatoire :

* Des patients. Les critères d’inclusion restreignent l’accessibilité du dispositif, notamment aux plus précaires qui s’en voient de facto exclus. Cela aggrave les inégalités entre les patients puisque seuls les troubles légers sont remboursés.

* Des outils thérapeutiques. Les conditions édictées pour les psychologues les contraignent à standardiser leur pratique ou ne permet pas l’utilisation d’approches thérapeutiques spécifiques notamment recommandées par l’OMS et la HAS nécessitant des temps de séance long en raison d’une rémunération insuffisante, précarisante, sans dépassement d’honoraire. Nous perdons notre autonomie et nos responsabilités dans la mise en place de notre cadre.

  • L’accès direct et libre au psychologue est rompu (accès complexifié avec le partage des informations au médecin généraliste) et le patient n’a plus la liberté de choisir son psychologue qui doit obligatoirement être inscrit sur une plateforme;

  • Un dispositif qui piétine notre déontologie et bafoue ce qu’il y a d'éthique dans notre profession. L’impossibilité de maintenir le secret professionnel en est l’une des illustrations frappantes.

  • Ce qui est proposé comme une « avancée majeure » n’est autre que la volonté de faire peser le poids du désengagement et de l’abandon du service public (exemple des CMP) sur les psychologues libéraux.

Oui pour le remboursement, mais pas n’importe comment !


Dernière mise à jour : 1 sept. 2022

Règles d’hygiène à respecter pour vous et moi


Cadre général des séances :

  • Venez à l’heure précise du rendez-vous, et non en avance.

  • Le patient doit s'il le souhaite porter son propre masque avant d’entrer lors du rendez-vous, et d'apporter votre propre stylo.

  • Le patient doit immédiatement se désinfecter les mains en entrant une fois passé la porte du cabinet.

  • Une solution de gel hydro-alcoolique est mise à votre disposition si besoin.

  • Distanciation de 1m- 1m50

  • Merci d’éviter tout contact avec une surface du cabinet (poignée de porte par ex.) avant de se retrouver à l’extérieur ; je vous raccompagnerai.

  • Commencer et finir la séance par un frictionnage ou lavage des mains.

  • Le nombre de consultations par jour sera limité également.

Salle d’attente :

  • Pour information, la salle d’attente est débarrassée de tous éléments superflus susceptibles d’augmenter le risque de contamination par contact (magazines, livres, jouets, mobilier…). Merci de ne rien laisser dans cette pièce.

  • L’accompagnant ne devra pas attendre dans la salle d’attente durant le rdv ; un horaire de retour vous sera donné.

Dans le cabinet :

  • Je procéderais à l'aménagement, à la désinfection du cabinet, à l'aération après chaque rdv, aux séances espacées de 15-20 minutes afin de réduire les croisements.

  • Les sièges et poignées de porte sont désinfectés à chaque fois et pour chaque patient.

  • Je peux porter masque et blouse. Ne soyez pas surpris.

Paiement des séances :

  • Les règlements par chèque (rempli et signé) ou espèce (préparer l’appoint) devront être préparé en avance dans une enveloppe.

  • Le virement est également possible.


!! Si vous avez des symptômes du covid-19 (fièvre, toux sèche, congestion nasale, courbatures…) ou si vous avez été en contacts rapprochés avec une personne atteinte, il vous est strictement demandé de reporter notre rdv en présentiel.


Dernière mise à jour : 2 mai 2020


" Ils voient l'épée de Damoclès suspendue au-dessus des nuages. Partout dans le monde, des militants écologistes, des scientifiques et de simples citoyens sombrent dans une nouvelle forme de mélancolie, impuissants, pensent-ils, face aux défis environnementaux. Heureusement, il existe des moyens de lutter contre ce spleen.  


[...] La psychiatre américaine Lise Van Susteren, citée par le magazine américain, diagnostique un stress "pré-traumatique" répandu dans les labos et universités. Elle observe de "la colère, [de] la panique et [des] pensées intrusives et obsessionnelles" chez ceux qui ne peuvent qu'alerter de la survenue imminente d'un drame écologique. Loin de ne frapper que les personnes directement exposées aux conséquences des bouleversements écologiques, ces symptômes sont propagés par les médias, relais de cette actualité anxiogène. Ainsi, aux Etats-Unis, un sondage en ligne mené en avril 2018 sur un mince échantillon de personnes (2 029 adultes), conclut que près des trois quarts (72%) des 18-34 ans pourraient souffrir d'une forme d'"éco-anxiété".Si les patients français de Nathalie Dominguez, psychanalyste à Vannes (Morbihan) n'emploient pas ce terme, elle assure à franceinfo que la peur des catastrophes écologiques commence à s'inviter sur les divans. "Ils ne viennent pas pour cela, mais ces éléments apparaissent de plus en plus souvent au détour d'une conversation sur ce qui les amène à consulter", assure-t-elle.


[...] Cette peur d'un environnement tragiquement déréglé appartient désormais "au champ collectif", précise la psychanalyste. "Certaines personnes vont prendre de plein fouet ce discours ambiant. Il peut aller jusqu'à générer chez elles des prises de positions personnelles, comme décider de ne pas faire d'enfant à cause de cela : parce que l'avenir est incertain, ou parce que l'on ne veut pas mettre au monde un consommateur polluant de plus. Les conséquences de ces angoisses sont très concrètes." Pourtant, c'est le grand flou quand il s'agit de leur donner un nom. 

[...]


Reprendre le contrôle

[...] La psychanalyste cite l'exemple d'un patient que l'éco-anxiété a poussé à s'investir en politique. Car pour sortir du marasme, il faut pouvoir transformer le message anxiogène reçu en une réflexion, puis en une action, explique-t-elle. "La douleur seule n'a pas d'efficacité car elle va générer une réponse émotionnelle. Compenser l'émotion par la réflexion permet de se libérer de l'emprise de ces sentiments de tristesse ou de nostalgie qui ne sont pas générateurs de mouvement, pour enfin se décider à agir."Comme ces éco-anxieux interrogés par franceinfo, de plus en plus de personnes changent leur relation à la nourriture, à la consommation, ou encore décident de ne plus prendre l'avion ou de se lancer dans la permaculture. Justine Davasse, activiste dans le mouvement zéro déchet, incarne elle-même cette prise de conscience qui traverse une génération. Elle assume ce mal-être qu'elle pense constructif, à condition de l'accepter. "Si on ne travaille pas à réhabiliter les sentiments et à les entendre pour proposer des actions politiques en conséquence, les gens vont exploser", assure-t-elle. Elle est convaincue que les éco-anxieux réagissent d'une manière proportionnée à l'état du monde : "Si l'on est capable de chagrin face à la destruction de notre environnement, c'est que l'on a ressenti de l'amour et de l'attachement. C'est plutôt sain, non ?"  

 
Heart in Voh, New Caledonia





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